50" x 76"

Ink on Joomchi Abacá & Mulberry Paper, Canvas, Cotton, Transfer Paper, Indigo Dye, Screen-print Inks.

2025

This work explores belonging: how it is sought and challenged through identity, heritage, and history. Engaging in ancestral Korean art‑making as form of cultural heritage restoration, I created a Hanbok top from handmade mulberry and abacá paper. I then used Joomchi, a technique that bonds and felts layers of paper using water and pressure. Beneath hangs a long fabric using Jogakbo, a traditional patchwork technique that carries wishes for protection and happiness. Its use reflects identity’s fragmented yet connected nature. Lightly stitched personal photographs that can be easily replaced over time, make the piece feel evolving, like identity itself. A circular opening frames a screen‑printed Korean landscape, a portal to my homeland, while the self‑portrait reflects the duality between places, past, and future. At the base, the patchwork is weighted by a handmade clay vase suspending paper flowers, a nod to the ‘Eosahwa ceremony’, which symbolizes achievement and transformation.

127 cm × 193,04 cm

Encre sur papier Joomchi en abacá et mûrier, toile, coton, papier transfert, teinture à l’indigo, encres de sérigraphie.

2025

Cette œuvre explore le sentiment d’appartenance: comment il est recherché et mis à l’épreuve à travers l’identité, l’héritage et l’histoire. M’inscrivant dans une pratique artistique coréenne ancestrale comme forme de restauration culturelle, j’ai créé un haut de hanbok à partir de papier fait main en mûrier et abacá. J’ai ensuite utilisé la technique du Joomchi, qui consiste à lier et feutrer des couches de papier à l’aide d’eau et de pression. En dessous, un long tissu utilise le Jogakbo, une technique traditionnelle de patchwork porteuse de vœux de protection et de bonheur. Son utilisation reflète la nature fragmentée mais interconnectée de l’identité. Des photographies personnelles, légèrement cousues et facilement remplaçables au fil du temps, donnent à l’œuvre une dimension évolutive, à l’image de l’identité elle-même. Une ouverture circulaire encadre un paysage coréen sérigraphié, tel un portail vers ma terre natale, tandis que l’autoportrait évoque la dualité entre les lieux, le passé et le futur. À la base, le patchwork est alourdi par un vase en argile fait main, suspendant des fleurs en papier, une référence à la cérémonie Eosahwa, qui symbolise l’accomplissement et la transformation.

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